Accompagner les émotions de son enfant
Accompagner les émotions de son enfant
Accompagnement au sommeil et gestion des émotions quel est le lien entre les deux ?
Une émotion, c’est quoi ?
Une émotion, c’est une réaction qui induit une réaction psychologique. C’est aussi une énergie qui aide à accompagner cet état affectif.
Une émotion se décompose en 3 étapes :
1. la charge : quand ça monte à l’intérieur, quand on ressent les sensations corporelles liées à l’émotion (gorge sèche, rythme cardiaque qui s’accélère…)
2. la tension : on utilise l’énergie de l’émotion dans une action, une parole, un comportement.
3. la décharge : le moment où l’on pleure, crie, tremble… La décharge n’est que la 3ème partie de l’émotion, c’est l’étape qui permet le retour au calme.
Quand on est face à un enfant, il s’agit alors de ne pas empêcher cette 3° étape qui est souvent confondue avec l’émotion elle-même. L’enfant a besoin de se décharger pour ne pas rester en tension. Comme cette tension n’est plus utile, elle doit pouvoir sortir du corps en s’extériorisant.
Quand on accompagne son enfant au sommeil (que celui-ci soit autonome ou pas) il est normal que celui-ci éprouve certaines émotions :
Quelle peut être la réaction du parent ?
1. Calmer les pleurs en distrayant l’enfant et en détournant son attention ( le risque est alors que l’étape de décharge n’ait pas eu lieu.)
2. Accompagner son enfant en étant à son écoute et en adoptant une posture bienveillante et empathique. Ici, l’accompagnant ne détourne pas l’enfant de son émotion mais accompagne chaque étape.
– Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise façon de faire, par ailleurs notre réaction en tant que parents varie en fonction des pleurs et du contexte, mais il est pertinent de laisser parfois l’enfant expérimenter le moment de décharge.
Pour savoir quoi faire et ce qui vous convient nous pouvons sortir du cadre du sommeil :
Si, je suis au magasin et que mon enfant souhaite un jouet que je ne peux ou ne veux pas lui acheter. Premier point à bien garder à l’esprit mon refus ne fait pas de moi un mauvais parent. Mais pour autant, mon enfant va exprimer une émotion suite à ce refus. De la colère ou de la tristesse par exemple.
Est-ce que je le distraie ou alors je lui explique ( s’il écoute) mais dans tous les cas je l’écoute et je reste avec lui. Bien entendu notre réaction ne sera pas toujours la même en fonction de nos contraintes et de l’environnement.
La situation se transpose également pour les adultes : quand on rentre d’une journée difficile : on souhaite / on espère de nos proches de l’écoute, de l’empathie et du réconfort.
Finalement avec le sommeil c’est pareil : pas de recette miracle, mais un accompagnement pour vous et votre enfant, sans nier les moments difficiles mais en les respectant avec bienveillance.
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