Les terreurs nocturnes… Quesako ?

On en parle souvent, les terreurs nocturnes font peur. Pourquoi ? Sans doute car il y a le mot « terreurs ». Certains pensent qu’il s’agit de très gros cauchemars. Il n’en est rien : c’est un phénomène tout à fait différent des cauchemars. Alors qu’est-ce que c’est ? Comment reconnaître une terreur nocturne par rapport à un cauchemar ? Que faire lorsqu’elles surviennent ? Peut-on les empêcher ou diminuer leur apparition ?

Les terreurs nocturnes, contrairement aux cauchemars, surviennent entre deux phases de sommeil, la phase de sommeil profond et la phase de sommeil paradoxal. Comme si le cerveau restait « coincé » entre ces deux phases. A l’inverse de cauchemars, les terreurs nocturnes arrivent toujours en début de nuit, souvent avant minuit, et très souvent à la fin du premier cycle de sommeil.

Comment les reconnaître ? Comme je le disais plus haut, on les reconnaît facilement car elles arrivent en début de nuit (alors que les cauchemars sont plutôt en 2e partie de nuit). L’autre moyen de les reconnaître c’est que votre enfant dort encore. Et c’est pour cela que les terreurs nocturnes sont si impressionnantes. Il n’a pas conscience que vous êtes là. Et ce, même s’il est assis dans son lit, voire debout, il peut avoir les yeux ouverts et peut se déplacer. C’est alors couplé avec du somnambulisme. Les parents décrivent leur enfant comme « raide », leur enfant parfois les repoussent, ou n’arrivent pas à sortir de leur terreur tant qu’ils ne sont pas réveillés. La tentation des parents est alors de réveiller leur enfant pour le réconforter, mais bien souvent cela redouble la crise. Pourquoi ? Parce que l’enfant qui dormait, est réveillé brutalement. Alors que faire ? Mon premier conseil est de ne surtout pas réveiller votre enfant qui fait une terreur nocturne…

Lors d’un épisode de terreur nocturne, mieux est de ne rien faire. C’est frustrant, on voit notre enfant qui semble ne pas aller bien, et on aimerait l’aider c’est bien normal ! Mais le réveiller ne fera que le perturber. Votre enfant dort et n’a pas conscience de ce qu’il se passe. Il n’en aura aucun souvenir au réveil. Si vous le réveillez, par contre, il s’en souviendra, et surtout il va souvent avoir beaucoup de mal à se rendormir. Les enfants sont des éponges, et l’inquiétude que vous dégagez, il va l’absorber de plein fouet et être inquiet à son tour.

Mon conseil :

Allez voir votre enfant, regardez-le de loin, parlez-lui. Est-ce qu’il vous entend ? A-t-il conscience que vous êtes là ? Si non, mon conseil est de ne rien faire mais de simplement surveiller qu’il ne se fasse pas mal ou qu’il ne se mette pas en danger.

Pourquoi surviennent ces terreurs, et comment les atténuer ? Les terreurs nocturnes sont le signe d’une grande fatigue, ou d’un stress important. Votre enfant a probablement une dette de sommeil à combler. Mon conseil est donc de :

• Limiter l’accumulation de stress en journée
• Couper les écrans au moins 2h avant le coucher
• Coucher votre enfant (beaucoup) plus tôt.

De combien d’heures de sommeil mon enfant a-t-il besoin la nuit ? Sujet du prochain Article.

Sur ce, faites de beaux rêves !

J’espère que ce sujet vous a plu! S’il y a des sujets particuliers que vous souhaiteriez que j’aborde, ne pas hésiter à m’en parler en commentaire.

Télécharger les « Cinq conseils pour aider bébé à mieux dormir »

Inscrivez-vous à la Newsletter pour recevoir des informations sur le sommeil de votre enfant,
à commencer par mes Cinq conseils pour aider bébé à mieux dormir!

Nom*

Email*