Sommeil et fratrie
Sommeil et fratrie
Il n’est pas toujours évident d’instaurer de bonnes habitudes de sommeil au sein d’une fratrie. J’accompagne certaines familles dans lesquelles l’aîné n’a jamais eu de souci de sommeil, alors que cela est plus complique avec petit deuxième…
Alors pourquoi?
Tout d’abord, tous les enfants sont différents, et un enfant d’une fratrie peut très bien n’avoir aucune difficulté de sommeil, tandis qu’un autre va avoir bien plus besoin d’être accompagné. De part sa sensibilité, son besoin de contact, de bercement, et également s’il y a des petits obstacles sur la route d’un bon sommeil : difficulté d’alimentation, reflux, coliques, réflexe de moro très fort, maladies, événement particulier… etc. Il y a souvent des différences, et je l’ai vécu moi-même avec mes enfants : une première qui n’a jamais posé de souci de sommeil, une petite deuxième qui est celle qui m’a fait découvrir que le sommeil n’était pas toujours si simple. Cela a d’ailleurs été pour moi le début d’une grande aventure vers le coaching sommeil :-). Fort de mon expérience, nous avons su instaurer de belles habitudes pour petite troisième… et enfin notre petitou de un mois, lui, semble bien parti pour de belles nuits, tout naturellement, malgré des petits soucis de digestion.
Il y a donc des différences, et puis il y aussi des contraintes que l’on a lorsque l’on a déjà un ou plusieurs enfants. Là où pour le premier nous étions à son rythme, à son écoute, à pouvoir le coucher dès le premier signe de fatigue Et bien pour le petit 2e (ou plus), tout est bousculé. Alors que la purée de pommes de terre brûle, que le bain déborde et que quelqu’un sonne à la porte, il est parfois difficile de prendre du recul et de voir que l’on a du mal à être à l’écoute des signes de fatigue du petit dernier… Car il y a l’aîné dont il faut également s’occuper… La soirée ressemble alors parfois à un marathon ou casse-tête chinois insoluble…
L’enjeu est donc de pouvoir être à l’écoute du besoin de sommeil de chacun, et de son propre besoin de sommeil également, tout en prenant en compte des contraintes familiales… Si vous êtes dans cette situation, posez-vous la question : est-ce que je suis à l’écoute des signes de sommeil de chacun? Est-ce que j’arrive à passer du temps avec chacun? Du temps pour moi aussi? On ne pourra jamais être égalitaire envers nos enfants, ne serait-ce que donner 100% de notre temps pour le deuxième comme nous l’avons fait pour le premier. Mais nous pouvons essayer de leur donner à chacun leur place, et c’est fondamental pour qu’ils aient un sommeil serein…
Sur ce je vous souhaite de belles nuits. Faîtes de beaux rêves!
Retrouvez tous nos conseils gratuits sur notre site
Réservez un créneau de discussion gratuit de 15 minutes ici pour me poser vos questions.
Télécharger les « Cinq conseils pour aider bébé à mieux dormir »
Inscrivez-vous à la Newsletter pour recevoir des informations sur le sommeil de votre enfant,
à commencer par mes Cinq conseils pour aider bébé à mieux dormir!
Pas de commentaire